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Le Kiasma

LE KIASMA

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Pour le Kiasma, l’artiste présentera des pièces de sa nouvelle série Carpaccio qui examine, par le biais de techniques d’imagerie/radiographie, la relation entre l'art, la science et l'artisanat.Vernissage le jeudi 10 octobre à 19h&nbsp;&nbsp;&nbsp;

MO.CO.MONTPELLIER CONTEMPORAIN

Carpaccio, théâtre d’anatomie

Accoutumé au jeu de l’inversion des rôles, Marivaux invente une utopie réjouissante dans L’île des esclaves. Voici une République où les maîtres sont corrigés de leurs défauts et les valets reconnus comme des humains à part entière ! Le siècle des Lumières nous éclaire et rend partiellement possible une belle illusion… L’égalité. La valeur d’un homme ne doit-elle pas se mesurer à la noblesse de son cœur ? Qu’en est-il dans les coulisses, quand les acteurs sont confrontés aux mêmes injustices ? Les loges sont une île de comédie, mais qui sont les « esclaves » ? Qui sont les dominants ? Luttes de pouvoir, éclats d’orgueil et éclats de rire… La raison peut-elle s’imposer ? Comme le dit Arlequin : « Je ne te ressemble pas, mais moi, je n’aurais point le courage d’être heureux à tes dépens. »&nbsp;&nbsp;

Adaptation de l’oeuvre de Marivaux / Michael Stampe Mise en scène et scénographie / Christophe Lidon, assisté de Mia Koumpan Distribution / Valérie Alane, Thomas Cousseau, Armand Eloi, Morgane Lombard, Vincent Lorimy Lumières / Cyril Manetta Musique / Cyril Giroux Costumes / Chouchane Abello-TcherpachianDurée 1h20

Acte2

L’Île des esclaves

Ne pouvant aider leurs parents aux travaux des champs, Fara et Koto sont abandonnés et perdus dans la forêt. Car Fara et Koto ne sont pas des enfants ordinaires. Elle, « la soeur, avait les jambes toutes molles », lui, « le frère, ne pouvait pas parler ». Mais ces êtres « différents » vont progressivement réaliser qu’ils peuvent être des corps libres, capables d’explorer de nouvelles possibilités, amenant le spectateur à réinterroger son propre regard sur le handicap et plus largement sur les différences.Spectacle librement inspiré du conte populaire Hansel et Gretel, mêlant la danse hip-hop de Séverine Bidaud, les textes de Marion Aubert et la vidéo de Pascal Minet, Faraëkoto immerge les spectateurs dans un conte chorégraphique tendre, effrayant et émouvant qui invite petits et grands à s’émerveiller ensemble.

Chorégraphie / Séverine Bidaud Aide à la chorégraphie / Joëlle Iffrig Interprètes / Sandra Geco et Giovanni Léocadie&nbsp; Textes et conseils dramaturgiques / Marion Aubert Costumes / Alice Touvet Musiques originales / Natyve Lumières / Esteban Loirat Vidéo / Pascal MinetDurée 45 min

Compagnie 6e Dimension

Faraëkoto

Le K rassemble 13 histoires fascinantes, drôles ou effrayantes tirées du célèbre recueil de nouvelles éponyme de Dino Buzzati. L’oeuvre protéiforme de ce géant de la littérature italienne reste d’une modernité frappante. Tout commence par un anniversaire, juste pour prendre conscience, brusquement, que le temps passe… Et les histoires s’enchaînent, enroulées autour de trois thèmes majeurs de notre existence : la création, l’amour et la destinée. L’écriture de Buzzati est simple mais flamboyante, quotidienne mais inspirée. Adaptées et co-mises en scène par Xavier Jaillard (Molière 2008 de l’adaptateur pour La vie devant soi), ces histoires prennent vie sur scène grâce à Grégori Baquet.&nbsp;Grégori Baquet, Molière 2014 de la Révélation théâtrale et nominé comme Meilleur Comédien aux Molières 2018 et 2019.

De Dino Buzzati Avec Grégori Baquet Adaptation / Grégori Baquet et Xavier Jaillard Lumières / Stéphane Baquet Musiques / Frédéric Jaillard Collaboration artistique / Victoire Berger-PerrinDurée : 1h10

Compagnie Vive

Le K

Myselves, spectacles chorégraphiques interactifs, mettent en scène un dialogue entre une danseuse et ses moi multiples, incarnés dans une créature visuelle et sonore autonome et imprévisible, émanation de sa psyché telle qu’interprétée par des capteurs corporels et optiques. Une œuvre contemplative, métaphysique. Un voyage intérieur. Un contact avec le mystère du souffle de vie. Une œuvre chorégraphique et numérique qui génère sa propre fiction à partir de fragments de mémoire, tentatives et incertitudes, et capacité à agir sur le monde. Maraya Arrouh (miroirs de l’âme) est une hybridation entre le corps et le numérique, la danse et l’image interactive, au service d’une spiritualité partagée, un visage de réponse, un remède imaginé face aux maux du monde.&nbsp;&nbsp;

Myselves Interprétation / Evane Duguet ou Marianne Masson Coconception, préparation et création chorégraphique / Jean-Marc Matos Coconception, cocréation chorégraphique / Marianne Masson Coconception, création visuelle, sonore et interactive / Antoine Schmitt Design sonore / Antoine Schmitt et Jean-Marc Matos Musiques / Robert Crouch, Ipek Gorgun, Nils Frahm, Franck Vigroux, Daniel Brandt, Hauschka, Klara Lewis et Simon Fisher Turner, Biosphere Création lumières / Fabien Leprieult Création costumes / Benjamin Haegel Collaboration technologique / Stefano Piana Maraya Arrouh Chorégraphes / Ahlam El Morsli, Wajdi Gagui (Compagnie Col’jam) et Jean-Marc Matos Danseurs / Ahlam El Morsli et Wajdi Gagui Artiste numérique / Arnaud CourcelleDurée 1h45 avec entracte&nbsp;

Compagnie K.Danse

Myselves et Maraya Arrouh

Cinq clowns enfarinés traversent la vie, enfouie, ineffable et réjouissante, surgissement d’un monde ébouriffé venu des confins de l’enfance, face à l’étendue de l’espace et du temps. Sur scène, un choeur de clowns dont les pieds sont dans la farine et la tête dans l’air, ou peut-être bien l’inverse, c’est l’âme de la dinguerie poétique des clowns et le pendant bien concret du travail des corps et des objets. Vie magique où le mystère naît d’un confetti, la catastrophe d’un bout de ficelle. Où les objets, les choses, ont un sens et sont un morceau du monde. Les clowns livrés à eux-mêmes feront ce qu’ils pourront, agitant leurs bras, leurs pieds et leurs cheveux dans la farine invisible de l’air. Sur une musique originale de Fixi, lauréat du fonds SACD « musique de scène » pour l’écriture musicale de ce spectacle.&nbsp;&nbsp;

Jeu / Hélène de Bissy, Sandrine le Métayer, Laurence Dubard de Gaillarbois, Nathalie Galoppin, Ève Jouret Mise en scène / Sandrine le Métayer Collaborateur artistique / Romain Lagarde Création musicale / Fixi Scénographie / Sophie Morin Création costumes / Emmanuelle Grobet Création lumières / Mathieu Zabé Régie lumières / Julie Valette ou Mathieu Zabé Régie son / Frédéric Maury Accessoires / Roger MichelDurée : 1h&nbsp;

Compagnie Doré

Dans la farine invisible de l’air

Le Trio Canopée invite les spectateurs à un voyage au fil des époques et styles musicaux. Une flûte, un violoncelle et une harpe : trois instruments aux sonorités bien marquées. La légèreté de la flûte, la rondeur du violoncelle et l’ampleur de la harpe se sont rencontrées pour offrir une expérience sonore et musicale riche en émotions. Ces trois musiciens mêlent leurs caractères et leurs sensibilités pour faire vibrer leurs instruments de la plus belle manière qui soit.&nbsp; Ils ont choisi un programme à leur image, à la fois sensible et dynamique autour d’œuvres de Glinka, Ravel, Piazzolla, Morricone et d’autres encore… Cette formation a pour atout de compter Jacques Lesburguères parmi ses membres. Canopée peut ainsi s’enorgueillir de proposer des œuvres originales créées ou arrangées par lui pour flûte, violoncelle et harpe.

Flûte traversière / Jacques Lesburguères Violoncelle / Shani Mégret Harpe / Marie-Marguerite Cano &nbsp;Durée 1h30 (avec entracte)

Trio Canopée

Concert des Rois

Joseph Kessel, écrivain, académicien, grand reporter et aventurier, a traversé le XXe siècle, dont il a été l’infatigable observateur. Explorateur du monde et de la nature humaine, témoin de son temps, il avait une soif de vivre (et de boire) inextinguible. Kessel – La liberté à tout prix raconte sa vie hors du commun ; celle d’un homme exalté par la vie et la beauté du monde. Le spectacle cherche à transmettre le souffle vital de cet homme extraordinaire et le tourbillon qu’a été son existence. Un portrait flamboyant de Kessel, l’écrivain aventurier, interprété par l’irrésistible Franck Desmedt.&nbsp;Franck Desmedt, nominé pour le Molière 2024 du Seul-en-scène, Molière 2018 du Comédien dans un second rôle &nbsp;(Adieu Monsieur Haffmann). Prix du Brigadier 2022.&nbsp;&nbsp;

De et mis en scène par / Mathieu Rannou Distribution et décor / Franck Desmedt Costumes / Virginie H. Lumières / Laurent Béal Musique / Mathieu Rannou Durée 1h10

Atelier Théâtre Actuel

Kessel la liberté à tout prix

Ses dessins et textes ont l'immédiateté du graffiti et lui permettent d'exprimer humeurs subjectives et critique politique. Elle crée des compositions en apparence décoratives qui nous offrent en réalité un catalogue d'angoisses contemporaines.&nbsp;Vernissage le 10 janvier à 19h&nbsp;

Artiste invitée

Anne-Lise Coste

1894, l’Affaire Dreyfus divise la France. Un capitaine est accusé d’espionnage et déclaré coupable. En plein succès littéraire et contre l’avis de son éditeur, Émile Zola enquête sur le cas Dreyfus. Depuis son studio de cinéma, Méliès, lui, s’engage à dénoncer un mensonge d’État. Malgré les menaces et avec le soutien de leurs épouses respectives, l’un écrit l’article le plus connu de l’histoire, l’autre réalise le premier film censuré au monde. Fausses rumeurs et antisémitisme n’arrêtent pas ces téméraires, qui, armés de leur courage et d’un sens du devoir hors du commun, font éclater la vérité. Ce spectacle est riche de tableaux traversés par des chassés-croisés. Les 7 comédiens interprètent 30 personnages et convient le rire au milieu de la haine. L’Histoire est en marche, rien ne l’arrêtera plus…

De / Julien Delpech et Alexandre Foulon Mise en scène / Charlotte Matzneff Distribution / Romain Lagarde (Émile Zola), Stéphane Dauch (Georges Méliès et Charpentier), Sandrine Seubille (Alexandrine Zola), Barbara Lamballais (Jeanne, Édith, journaliste et serveuse anglaise), Antoine Guiraud ou Arnaud Allain (Marcel, Bernard Lazard, Auguste Kestner, Clemenceau, client du bar), Armance Galpin (Eugénie Méliès, Joséphine, journaliste, vendeur de journaux), Thibault Sommain (Alphonse Daudet, Rodays, employé de Clemenceau, juge, vendeur de journaux, serveur, serveur italien, Jean, journaliste) Durée 1h30

Marilu Production

Les Téméraires, Zola et Méliès au coeur d’un mensonge d’État

Où es-tu ? est un dialogue entre deux femmes, deux amies qui se trouvent dans des villes éloignées l’une de l’autre ; une correspondance où se répondent leurs histoires, qu’elles racontent avec des sons et des mots de poètes amis. Cette création radiophonique chantée, parlée et racontée est adaptée du spectacle qu’elles portent également sur scène avec la complicité de la chorégraphe Joëlle Bouvier.&nbsp; Cette correspondance devient une polyphonie musicale où se répondent des voix fortes d’hier et d’aujourd’hui. C’est aussi la joie de rassembler sur une même scène Andrée Chedid, Leonard Cohen, Albane Gellé, Charles Bukowski, Bourvil, Robert Desnos, Paul Éluard, Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Brigitte Fontaine, Marylin Monroe, Emily Dickinson, Germaine Kouméalo Anaté, Charlie Chaplin et Billie Holiday.&nbsp;&nbsp;

Une création musicale et poétique d’Irène Jacob et Keren Ann avec la complicité de Joëlle Bouvier Mise en scène / Joëlle Bouvier Costumes / Barbara Bui Lumières / Renaud Lagier Son / Johan DroitDurée 1h10

42 Production

Où es-tu ? Irène Jacob et Keren Ann

Coline Serreau nous retrace sa belle histoire : son premier feuilleton rémunéré 20 centimes la page, l’école où enfant elle a appris à voyager dans les arbres, son numéro de trapèze, les danseurs de hip-hop qui révolutionnent l’opéra Bastille, les coulisses de Trois hommes et un couffin, son prochain film où elle épingle les écolos-machos et les travers des spectacles subventionnés… Elle est en tête-à-tête avec les spectateurs, sans artifice, communiquant son plaisir d’être là, au théâtre. Actrice, réalisatrice et scénariste cultissime, Coline Serreau revient sur son parcours truffé de souvenirs, d’anecdotes de théâtre, de cinéma et de ratages désopilants avec beaucoup d’humour.&nbsp; Avec la liberté et les fous rires qui sont sa marque de fabrique, elle délivre de la joie pure au public.&nbsp;&nbsp;

De et par / Coline SerreauDurée 1h30

Little Bros.

La belle histoire de Coline Serreau

Dans l’Angleterre de la fin du XVe siècle, les York ont remporté la guerre des Deux Roses et terrassé les Lancastre. Édouard IV règne, mais son frère Richard, assoiffé de vengeance, lorgne le pouvoir.&nbsp; Richard va ainsi éliminer tous ceux qui se mettront en travers de sa route et effectuer une ascension sanguinaire vers la couronne royale pour devenir le nouveau maître de l’Angleterre.&nbsp; La scénographie, merveilleuse, reprend les codes de l’Enfer. Le bossu apparaît et le public frissonne.&nbsp; La pièce de Shakespeare ressemble à un thriller. Le comédien et metteur en scène défend un héros pervers, polymorphe, extrémiste, qui effraie jusqu’à lui-même. Ce Shakespeare est violent et fantasmagorique. La troupe finit d’aiguiser le biais singulier de la construction. Le spectacle est total, et, comme toujours avec Mesguich, on entend le texte.

D’après William Shakespeare Mise en scène et création lumières / William Mesguich Assistante mise en scène / Estelle Andrea Distribution / Betty Pelisson, Alexandre Bonstein, Xavier Clion, Madeline Fortumeau, Alain Guillo, William Mesguich, Nadège Perrier, Thibault Pinson Costumes / Alice Touvet Créateur sonore / Maxime Denis Vidéos / Alfredo Troisi&nbsp;Durée 1h50&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Compagnie Le théâtre de l’Étreinte

Richard III

Spectacle proposé par la saison 24.25 de Montpellier Danse&nbsp;« Ce solo est dédié à ma mère, partie en laissant dans mon quotidien un vide abyssal. Après avoir cherché pendant 3 ans comment transformer ce séisme personnel en acte de création, je saisis la métaphore de l’araignée. Je tresserai mon chemin personnel et mon parcours de danseuse, indissociables et entremêlés.&nbsp; En regardant les araignées, leur discrétion, leur parfaite immobilité et le silence de leurs mouvements m’amènent à penser que je suis face à une espèce d’animal puissant.&nbsp; Ce long face-à-face me les rend fascinantes et fait naître l’idée que si je n’ai rien d’une araignée quand je danse, le projet d’interpréter quelques aspects de sa nature physique amènerait à mon écriture chorégraphique quelque chose de nouveau. C’est par ma danse et par mes mots que je souhaite en faire le récit. » Anne Lopez&nbsp;&nbsp;

Conception et interprétation / Anne Lopez Scénographie / François Lopez Lumières / Stéphane Ménigot Musiques (en cours) / Léo Alric, François Lopez, Richard Strauss Assistante et regard extérieur / Laura Serran Administration / Sylvie SuireDurée 1h30&nbsp;Réservation sur <a href="https://www.montpellierdanse.com/">montpellierdanse.com</a> début septembre 2024

Anne Lopez

Même les araignées dansent

Elle aimait un ange, il était le diable. Quand Gabrielle découvre quel monstre est vraiment son fils adoré, il est déjà trop tard… Sous l’armure de cette femme sévère éclate le coeur en miettes d’une mère.&nbsp; Comment survivre à la trahison ultime ? Où peut la mener son amour de mère ? Vacillante, Gabrielle part en quête d’elle-même. À quel moment s’est-elle trompée ? A-t-elle donc mal aimé ? Ou simplement trop ?&nbsp; Je suis la maman du bourreau, adaptée du roman de David Lelait-Helo (Prix Claude Chabrol 2022), nous emporte dans les profondeurs de l’âme humaine où s’entrechoquent les espoirs déçus d’une femme dont l’amour et l’humanité nous bouleversent comme l’invincible amour d’une maman. Une magistrale reconstitution de l’effondrement d’une mère. La comédienne Clémentine Célarié, habitée par son rôle, est exceptionnelle

De David Lelait-Helo Distribution, mise en scène et adaptation / Clémentine Célarié Musique / Gustave Reichert Costumes / Amélie RobertDurée 1h30

Les Grands Théâtres

Je suis la maman du bourreau

C’est l’histoire de Lari, jeune nageur, qui à l’image de son idole Michael Phelps, rêve d’être un champion.&nbsp; L’apprentissage de la « culbute », la découverte de la glisse, l’entraînement et ses violences, la compétition et l’étrangeté de ses rituels, les courses, les défaites, les remises en question…&nbsp; Maxime Taffanel, ancien nageur de haut niveau devenu comédien, a connu tout cela : la peur du chrono, de l’échec, la perte de sens. Son texte d’acteur se nourrit de son expérience de sportif.&nbsp; Cent Mètres Papillon est un questionnement sur la mise en jeu d’une parole en mouvement, le seul-en- scène d’un corps-poisson devenu corps de scène, happé par le chant des sirènes…&nbsp; &nbsp;Maxime Taffanel, nominé aux Molières 2022 dans la catégorie Révélation masculine. Spectacle labellisé par Paris 2024 Olympiade culturelle&nbsp;&nbsp;

Idée originale et texte / Maxime Taffanel Adaptation et mise en scène / Nelly Pulicani Jeu / Maxime Taffanel Création musicale / Maxence Vandevelde Lumières / Pascal Noël Conseils costumes / Elsa Bourdin Administration / Alma VinceyDurée 1h&nbsp;

Collectif Colette

Cent mètres papillon

Isabelle, Stéphane et Bahram osent prendre la parole. Une parole qui se tisse délicatement au fil d’une interview. Ce sont d’anciennes personnes obèses ; des anciens gros. Ils ont perdu beaucoup de kilos après avoir subi une opération de chirurgie bariatrique, une ablation d’une partie de l’estomac.&nbsp; Ils parlent de la famille, de leur enfance, de la nourriture. Ils ne sont pas nés gros, ils le sont devenus. Comment ? Pourquoi ? Dans un écrin de douceur, avec humour, férocité et délicatesse, ces personnages se livrent sans artifices. Une quête identitaire où le théâtre, la vidéo, la musique et le chant oeuvrent ensemble pour mieux faire résonner ces paroles d’héroïnes et de héros invisibles. « Mon corps, c’est une partie de moi. Je me redécouvre. Je suis réconcilié avec une partie de moi. »

Texte et mise en scène / Sylvain Stawski Création vidéo / Cyril Laucournet Création lumières / Bruno Sourbier Création costumes, chorégraphie et scénographie / Komonapu Distribution / Carole Got, Thomas Desfossé, Cyril Laucournet, Sylvain StawskiDurée 50 min

D8 Compagnie

Variations kilogrammiques

C’est la veille de la rentrée des classes à l’école élémentaire pour filles Victor- Hugo du 11e arrondissement de Paris, le 1er octobre 1942. Les maîtresses se retrouvent pour préparer la rentrée. Il y a Gisèle Blanc, Madame la directrice, une femme raffinée à l’autorité douce et ferme. Il y a Monique Ricou, une maîtresse engagée qui n’a pas sa langue dans sa poche. Il y a Lucienne Tati, une femme pleine d’empathie, qui aime son métier plus que tout. Et Suzy Courcelles, jeune institutrice belle et rayonnante, qui aime le théâtre et le Maréchal Pétain… Dans cette école, le gardien est Adolphe Bastien, ancien combattant de la Grande Guerre de 14-18. Blagueur, il n’aime pas les fridolins. Le lendemain, seules 17 élèves sont présentes… Pourquoi ? Où sont-les autres ? Que fait-on ? Un inspecteur passe 15 jours plus tard…&nbsp;

Auteurs / Pierre-Olivier Scotto, Xavier Lemaire Mise en scène / Xavier Lemaire Distribution / Anne Richard, Isabelle Andréani, Émilie Chevrillon, Fanny Lucet, Michel Laliberté, Dominique Thomas Lumières / Didier Brun Costumes / Christine Vilers Décor / Caroline Mexme Régie / Franck WilligDurée 1h35

Rentrée 42

Beatles Baroque, c’est une rencontre, un dialogue, hautement improbable, à trois siècles d’intervalle, entre Henry Purcell et les célèbres « Fab Four ».&nbsp; Prenez un compositeur « so British », maître de la chanson anglaise du XVIIe siècle, dont les mélodies captivantes et les harmonies délicieuses évoquent parfois la pop music. Puis « Quatre garçons dans le vent », à l’imagination musicale sans limites, flirtant parfois avec l’univers de la musique classique pour se renouveler. Invitons les Beatles dans l’univers de Purcell, avec des voix baroques et les sonorités de la viole de gambe, de l’orgue positif et du clavecin. Mais Purcell, lui, sera-t-il tenté d’entrer dans celui des Beatles, parfois psychédélique, entre pop music et rock’n’roll, échangeant sa perruque contre des lunettes noires ?

Conception et direction musicale / Jérôme Correas, Les Paladins Sopranos / Anne-Sophie Honoré, Magali Léger Ténor / Jean-François Lombard Clavecin, orgue et direction / Jérôme Correas Viole de gambe / Olivia Gutherz Contrebasse / Franck RatajczykDurée 1h30

Les Paladins

Beatles Baroque

Six danseurs nous entraînent dans un maelström visuel effréné et plein d’humour. En 20 tableaux, ils revisitent les icônes du ballet, de la danse contemporaine, de salon, sportive et rythmique, académique ou acrobatique. C’est une ode à la danse où la dérision côtoie l’exigence. L’occasion pour les néophytes de découvrir ses grands thèmes incontournables, et pour les plus avisés de les redécouvrir sous un jour nouveau, mais jamais dénaturés.&nbsp; Chaque tableau est une surprise haute en couleur, où la compagnie nous transporte dans son univers fantasque et théâtral. Les six interprètes masculins, tels des caméléons, endossent tous les rôles – plus de 40 personnages nous font rire, et nous impressionnent.&nbsp; Mais si la troupe est connue pour son autodérision, elle est aussi appréciée pour sa technique.

Distribution / Marc Behra, David Guasgua M, Kamil Pawel Jasinski, Julien Mercier, Vincent Simon, Vincenzo Veneruso Zentaï / Corinne Barbara Chorégraphie / Philippe Lafeuille Régie / Armand Coutant Collaboration artistique / Flavie Hennion Tutulogue / Romain Compingt Création lumières / Dominique Mabileau assistée de Guillaume Tesson Création son / Antisten Costumes / Corinne Petitpierre assistée d’Anne TessonDurée 1h15

Compagnie Chicos Mambo

Tutu

Liane Foly, showgirl inspirante, est de retour en tournée avec une troisième recréation mêlant humour, imitations, humeurs et chansons. Seule en scène, elle s’improvise tour à tour enjouée, authentique, espiègle, révoltée, habitée, sensuelle ; son grain de Foly vous entraîne avec magie entre souvenirs et temps présent. Elle incarne une multitude de personnages pour divertir et éblouir le spectateur, à lui de les reconnaître !&nbsp;&nbsp;Liane Foly fête ses 35 ans de carrière dans ce seule-en-scène atypique et invite le public dans sa thèse, un singulier voyage retraçant son parcours d’artiste et de femme. Un spectacle complet, fort, ébouriffant, avec une artiste accomplie et formidable ! &nbsp;

De et avec / Liane FolyDurée 1h30

Nedel live

Liane Foly, la Folle repart en Thèse

Théophile est un écrivain à succès sur le déclin. Il retrouve enfin son inspiration avec l’écriture d’un petit conte poétique et aquatique. Mais l’interprétation du texte par ses proches se révèle cataclysmique : ils se reconnaissent dans les personnages d’oursins, poulpes et autres créatures marines, décelant dans les métaphores des messages cachés. Ce soir, ils se réunissent autour d’un dîner pour régler leurs comptes.&nbsp;« Cette pièce est née de ce miroir magique - ou diabolique - que nous tend celui ou celle, dans le cercle familial, qui emprunte le chemin risqué de l’expression artistique. Théophile, pour la première fois de sa vie d’auteur écrit sans stratégie commerciale. Il laisse son inconscient le guider naïvement et se réjouit de partager son petit conte avec son entourage. Erreur ! »Léonore Confino&nbsp;Jeanne Arènes, Molière 2024 de la comédienne dans un second rôle.&nbsp; Léonore Confino, nominée pour le Molière 2024 de l’autrice francophone vivante pour L’Effet miroir.&nbsp;

De Léonore Confino Mise en scène / Julien Boisselier Distribution/ François Vincentelli, Caroline Anglade, Éric Laugérias, Jeanne Arènes Décors / Jean Haas Lumières / Jean-Pascal Pracht Musiques / Pierre Tirmont Costumes / Sandrine Bernard Assistante mise en scène / Clotilde DaniaultDurée &nbsp;1h20

Le Théâtre de l’OEuvre et Ki m’aime me suive

L’Effet miroir

Célébrant la libération de Montpellier par le maquis Bir- Hakeim, dirigé par François Rouan père, l'exposition présente des œuvres de François Rouan fils, peintre de renommée internationale, au côté de l’hommage rendu au père.&nbsp;Vernissage le mercredi 30 avril à 19h

De François Rouan

Vestiges de la lettre

Je hais les gosses est une mise en abyme humoristique et grinçante de la complexe relation parents-enfants, parents-ados, pédago-psys, adosadultes, de la position de la cité et de la société face à nos rejetons, de l’ordre établi, de la dépendance, la désobéissance, de la révolte, du refus des valeurs passées, de l’enfant devenu adulte, de la vieillesse.... Les dits et les non-dits des « jeunes » face à l’avenir du monde que nous leur construisons. Saurons-nous lever le défi de bâtir ensemble un monde plus humain et plus fraternel ? Cette représentation par un couple de comédiens, d’un texte inédit de Corneille, Rodrigue junior ou l’innocence persécutée, une pièce restée dans les tiroirs et jamais montée, n’est qu’un prétexte pour s’interroger sur les questions d’aujourd’hui.&nbsp;

Auteur / Frédéric Michelet Mise en scène / Didier Chaix Conseils dramaturgiques / Manu Moser Avec / Frédéric Michelet et Agnès Saraiva Costumes / Stéphanie Mod’ Production / Anne Belliard Administration / Marie Garnier Régie / Geoffrey BarbotDurée 1h20

CIA Compagnie Internationale Alligator

Je hais les gosses

File le temps est un diptyque créé pour être joué dans un environnement naturel.&nbsp; Il s’agit d’une danse de l’instant, une recherche d’harmonie joyeuse avec les éléments, un tango avec le temps, insaisissable, passé, futur…&nbsp; La première partie consiste en un trio entre une longue branche en bois flotté, un violoncelle et un corps curieux.&nbsp; La deuxième partie se déroule autour d’un fil. Ou plutôt un câble tendu entre deux arbres. On y retrouve la longue branche, le violoncelle et le corps curieux, prêts pour des jeux d’équilibre, de danse, de rebond sur cette ligne parallèle au sol.&nbsp; Deux voyages, entre poésie, musique, danse et rencontre avec le public, dans le simple but d’être ensemble lors d’un moment serein en plénitude avec la nature. Une parenthèse bucolique, enchanteresse et poétique. &nbsp;&nbsp;

Artiste cirque / Perrine Ball Violoncelliste, compositrice, improvisatrice / Christelle DelhayeDurée 2 x 20 min (avec entracte)

Compagnie Quilibrio

File le temps

&nbsp;«Et si cette fois c’était Pénélope qui partait en voyage autour de la Méditerranée ?&nbsp; Parce que bon, ça fait bientôt 3000 ans qu’on raconte l’histoire d’Ulysse… Et puis on n’est plus en Grèce Antique, on est au XXIe siècle, et les filles ne vont quand même pas rester à la maison à tisser des trucs qui ne servent à rien en attendant Dieu sait quoi. Pénélope aussi a bien le droit de partir à l’aventure !&nbsp; D’ailleurs, il faut absolument qu’elle trouve le « HA », la langue originelle de la Méditerranée dont lui a parlé Mnémosyne, la déesse de la mémoire et du langage. Alors, c’est décidé : dès demain, elle embarque avec son fidèle Mentor. Elle part en voyage. Hé hop ! Pénélope, c’est parti ! »&nbsp; Découvrez un texte millénaire tellement actuel ! Un voyage hors du temps sur la condition féminine. &nbsp;&nbsp;&nbsp;

Conception, texte, arrangements, mise en scène, interprétation, chant / Emmanuelle Bunel Compositions, arrangements / Tonj Acquaviva Son / Florian Vincent Lumières / Dorothée Dubus Regard extérieur / Fanny RudelleDurée 55 min

Compagnie La Moréna

Hé hop ! Pénélope

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En cohérence avec les enjeux communaux, et convaincu que la rencontre des arts et des sciences peut permettre de déplacer nos regards respectifs, d’expérimenter hors des sentiers battus, le Kiasma a initié en 2019, en partenariat avec l’Université Paul Valéry de Montpellier, un projet arts et sciences sur le territoire, visant à interroger, au regard des sciences sociales, l’impact du numérique et de l’IA sur nos sociétés, et les questions philosophiques, sociologiques, démocratiques … que cela soulève.

Festival des Humanités Numériques

Retrouvez prochainement toutes les infos sur l'édition 2024 du festival !